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JANE CAMPION, LA FEMME CINEMA

Jane Campion ((c) Pathé Renn Productions - Screen Australia)

JANE CAMPION, LA FEMME CINEMA
France / 2022 / 99 min / DCP / VOSTF

Réalisation : Julie Bertuccelli

Production : Les films du poisson, Arte, Uccelli production


Avant-Première ARTE
Film d’ouverture

 

La cinéaste Julie Bertuccelli (Depuis qu’Otar est parti, L’Arbre, La cour de Babel, Dernières nouvelles du Cosmos…) signe le documentaire Jane Campion, la Femme Cinéma, un magnifique portrait de femme réalisatrice présenté au Festival de Cannes 2022 dans la sélection Cannes Classics. Mettant au premier plan la parole de Jane Campion et s’appuyant sur des extraits de ses films et des archives d’une grande richesse, le documentaire retrace le parcours exceptionnel de la néo-zélandaise et explore avec elle son processus créatif, tout en questionnant les difficultés d’exister en tant que femme dans l’industrie du cinéma. Première femme à avoir remporté́ la Palme d’Or du Festival de Cannes, pour son premier court métrage Peel (1986), puis pour La Leçon de Piano (1993), Jane Campion a souvent su enthousiasmer et bouleverser le public et la critique. Elle a aussi parfois surpris, décontenancé́, voire agacé. Éclectique, irrévérencieuse, provocante, Jane Campion a cheminé depuis toujours loin des sentiers battus, sans chercher forcément à plaire, et creusé le sillon d’une sensibilité́ radicalement personnelle. De l’onde de choc créée sur la Croisette par son premier long métrage Sweetie (1989), à l’oscarisé The Power of the Dog (2021), en passant par sa série culte Top of the Lake (2013, 2017), Jane Campion a su innover et se réinventer en permanence, quitte à brouiller les pistes ou même à disparaitre pendant quelques années pour se consacrer à sa vie familiale, pour mieux réapparaitre là où on ne l’attend pas. De ces quarante ans de vie de femme, se dégage le parcours exceptionnel d’une cinéaste majeure, une inventeuse de formes, une curieuse infatigable, une pionnière qui a ouvert la voie à beaucoup d’autres femmes cinéastes depuis, et imprimé l’histoire du cinéma de son imaginaire unique.

 Photo : (c) Pathé Renn Productions - Screen Australia


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