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Saint-Tropez, 2021, La Renaissance du Cinéma des Antipodes

 

my first summer

La Renaissance, quel nom prémonitoire, en cette année 2021, pour ce mythique cinéma de la célèbre Place des Lices de Saint-Tropez. Mais aussi quel beau symbole de la renaissance du cinéma à ses spectateurs et pour les privilégiés qui seront à Saint-Tropez du 13 au 17 octobre, quelle opportunité unique de découvrir les nombreuses pépites d’un cinéma des Antipodes riche d’émotions, de rires, de larmes, d’amour, d’émerveillements, de violence et passion, de voyages, de découvertes, enfin de tout ce qui fait la richesse du cinéma, ce foisonnement artistique jouissif reflet de nos vies, de nos rêves, de nos espoirs et désespoirs.

Et pour lancer cette sélection 2021 si éclectique, rien de moins que la présentation, en ouverture et en avant-première, d’un magnifique et émouvant documentaire, Alick and Albert, fruit de la rencontre entre un artiste de l’ile de Badu et un Prince. Une projection exceptionnelle, en présence de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco. Mais sachez aussi que cette édition 2021 a reçu le label Australia Now France 2021-2022, célébration de l’Australie en France.  

Bien sûr, vous retrouverez la section Antipodes Juniors et notamment la compétition de courts métrages adossé au programme 2021 d’Australian Short Film Today. Et vous retrouverez aussi des documentaires, des classiques, une double exposition de photographies salle Jean Despas (Badu Island, Carnet de route d’une expédition & Les secrets de « The Big Kitty »), un jury long métrage et bien sûr la passion du Cinéma des Antipodes.

Mais, disons-le, en chuchotant, comme pour un secret dont vous êtes les récipiendaires privilégiés, cette 23ème édition des Rencontres Internationales du Cinéma des Antipodes fera la part belle aux premiers films, aux films indépendants, aux réalisatrices et à un éclectisme cinématographique assumé.

high ground

Rire avec The Big Kitty de Tom Alberts et Lisa Barmby, parodie des films noirs américain des années quarante, amour avec My First Summer de Katie Found, lumineuse  immersion dans le monde de Claudia, 16 ans, entre chagrin et découverte de l’amour, espoir avec Some Happy Day de Catherine Hill, périple d’une femme sans domicile fixe, histoire de l’Australie avec The Furnace de Roderick MacKay, aventures au cœur de l’Australie de l’ouest d’un jeune chamelier afghan, obligé de fuir dans l’outback en compagnie d’un dangereux bushman, déambulation avec The Neon Across the Ocean de Matthew Pastor où dans un futur proche post Covid-19, entre Australie et Philippine, une jeune fille de 17 ans doit faire face au divorce de ses parents et à un amour naissant, de nouveau histoire de l’Australie avec High Ground de Stephen M Johnson, l’un des grands succès du box-office australien de 2021, odyssée d’un policier, ancien tireur d'élite lors de la Première guerre mondiale, qui participa au massacre d'une tribu Aborigène, tendresse avec Bellbird d’Hamish Bennett, un film chaleureux, plein d'humour et d'une grande justesse sur un père et son fils, fermiers mutiques dans un petit coin isolé de Nouvelle Zélande.Sans oublier la belle, et profonde comédie romantique I met a girl en présence de son réalisateur Luke Eve ou encore la première mondiale du documentaire de Pierre-Marie Hubert Les Immortels de Tasmanie en sa présence.

En espérant que ces quelques indiscrétions vous donneront envie de voyager avec nous, jusqu’au cœur du bout du monde, au Festival des Antipodes à Saint-Tropez, la cité du Bailli de Suffren, ce village qui a célébré sa 454e Bravade en mai 2021. Un cœur que vous trouverez place des Lices, au cinéma La Renaissance.


Bernard Bories

Président de Cinéma des Antipodes

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